• orgueil.jpgMême si j’aime beaucoup le film « Raison et sentiment » tiré du roman de Jane Austen, je n’avais jamais lu le moindre livre de cette auteur. Cachou a heureusement comblé cette lacune, en m’offrant lors de notre rencontre à Bruxelles l'un de ses romans « Orgueil et préjugés ». Je l’en remercie chaleureusement. Je suis retournée avec bonheur dans le XIXème siècle où le langage employé est une douce mélodie qui chante à mon oreille. Avant de vous en livrer quelques extraits en espérant vous séduire aussi, commençons par de petites informations sur la vie de Jane Austen.

     

    Elle est née le 16 septembre 1775 dans le comté de Hampshire, avant-dernière née d’une famille de huit enfants et seconde fille. Son père était clergyman et avait des revenus modestes mais confortables. Elle était très liée à sa sœur Cassandra avec qui elle correspondait quand elles avaient le malheur d’être séparées. C’est grâce à elle d’ailleurs qu’on a quelques renseignements sur la vie de Jane Austen. A la mort de Jane, Cassandra brûla la plupart de leurs lettres pour garder un peu plus secrète la vie de sa sœur.

    austen.jpgJane écrit sa première histoire à 15 ans pour divertir ses camarades. A 20 ans, elle achève « Raison et sentiment » puis « Orgueil et préjugés » mais ils ne sont lus que dans le cercle familial. Il faudra attendre 1811 pour que ces deux romans soient publiés sous un pseudonyme. Aussitôt édités, aussitôt épuisés, les livres se vendent comme des petits pains et commencent à faire la richesse de Jane qui vit toujours avec sa mère et sa sœur car elle est restée vieille fille. S’ensuivent ensuite « Mansfield Park » puis « Emma » respectueusement dédié au prince régent. Celui-ci lui, touché par cette dédicace, demanda alors à Jane de bien vouloir écrire un roman historique. La réplique de Jane est célèbre : « Je n’envisage pas plus d’écrire un roman historique qu’un poème épique. Je ne saurais sérieusement entreprendre une telle tâche, sauf peut-être au péril de ma vie ; et si par hasard je pouvais m’y résoudre sans me moquer de moi-même et du monde, je mériterais d’être pendue à la fin de premier chapitre. » Malgré son succès, Jane n’a jamais voulu côtoyer le monde des snobs ni changer son mode de vie.

    Virginia Woolf, critique littéraire, débute le roman par une dizaine de pages dans lesquelles elle décrit toute son admiration pour l’auteur. « Elle possède cette qualité permanente qui fait l’œuvre littéraire. Si l’on enlève l’animation superficielle, la ressemblance avec la vie, il reste, ce qui nous procure un plaisir profond, un discernement subtil des valeurs humaines. » « Jamais romancier n’a fait autant usage, et à la perfection, de son sens des valeurs humaines. »  « L’équilibre de ses dons était exceptionnellement parfait. Parmi les romans achevés, il n’y a pas de romans ratés, et parmi les nombreux chapitres, il y en a peu qui soient, de façon sensible, inférieurs aux autres. Mais, après tout, elle est morte à quarante ans. Elle était encore soumise à ces changements qui donnent tant d’intérêts aux dernières années de la carrière d’un écrivain. Sans aucun doute, son entrain, sa force irrépressible, la vitalité de son imagination créatrice, lui aurait permis de continuer à écrire, si elle avait vécu, et l’on est tenté de se demander si elle n’aurait pas écrit différemment. » « L’artiste la plus parfaite parmi les femmes, l’écrivain dont les livres sont immortels, est morte « au moment même où elle commençait à croire qu’elle réussirait ». »

     

     

    Parlons maintenant du livre. Avant toute chose, un petit rappel historique ne fera de mal à personne. A cette époque, les jeunes filles se mariaient jeunes et il était mal vu de rester sans mari. Les bals étaient les principales occasions pour se rencontrer et se séduire. Bien entendu, plus l’homme était riche, plus il était convoité. La dot avait toute son importance et les unions devaient se faire au sein d’un même rang social. La demande en mariage se faisait très rapidement et tant pis si l’on n’avait  pas choisi le bon partenaire, on devait le supporter toute sa vie. Il existait aussi l’entail : à défaut d’héritier mâle, le domaine passe à une autre branche de la famille, les filles et la femme du défunt ne peuvent en aucun cas hériter du domaine.

    orgueil2.jpgC’est le cas pour Elisabeth Bennet, l’héroïne du roman, à travers laquelle on ne peut s’empêcher de penser à Jane Austen. Deuxième fille sur cinq de la famille, elle n’a aucun frère et sa mère ne cesse de déplorer le futur abandon de sa maison quand son époux périra. Aussi, espère-t-elle que ses filles trouveront un bon parti afin d’assurer au mieux ses vieux jours. Si Jane et Elisabeth, les aînées des filles, sont responsables et posées, les trois dernières sont frivoles et gâtées. Bien entendu, le roman évoquera les relations qu’elles échangeront avec des hommes de différents rangs. On nous mettra face à des espoirs, des préjugés, des devoirs, des sentiments ambigus, un joli méli-mélo au cœur de la vie du XIXème siècle où les relations humaines n’étaient pas si faciles car elles dépendaient un peu trop de règles sociales.

     

     

    Jane Austen a une plume douce et aérienne. J’aime beaucoup son style. Elle privilégie les dialogues aux longs discours et descriptions. Le roman se lit rapidement et il n’y a pas une page que j’aurais enlevée. Tout est important, elle va à l’essentiel. Par l’intermédiaire de la famille Bennet et de son entourage, Jane Austen nous montre le mode de vie de différentes familles plus ou moins aisées avec leurs qualités et leurs défauts. Ainsi, le mariage peut être le résultat d’un mauvais choix (son père supporte difficilement la bêtise de sa femme mais a appris avec le temps à en rire), d’un amour véritable, d’un enjeu financier (sa voisine et amie), d’une attirance de petite fille pour les militaires (ses sœurs) mais dans tous les cas, l’argent a toute sa place.

    orgueil1.jpgElisabeth est la seule des cinq filles a avoir du caractère et elle n’hésite pas à répondre aux attaques qu’on peut lui faire ou à refuser une demande en mariage. On voit en elle, le sursaut tant attendu de la femme, on a envie de lui souffler ses répliques pour ne pas qu’elle se laisse faire  et à chacune de ses réponses, on ne peut être que fière d’elle et l'encourager à continuer ainsi. Sa sœur Jane est plus réservée, elle représente davantage la jeune fille du XIXème siècle qui doit être irréprochable. Les hommes qu’elles rencontrent toutes les deux vont nous mener de déception en surprises, on va les détester ou les apprécier selon le bon vouloir de la romancière et chacun des indices disséminé avec finesse par Jane Austen maintient notre attention et nous pousse à la réflexion.

     

     

    Voici maintenant quelques extraits du livre qui m’ont plu ou seulement fait sourire :

    Une demande en mariage : « Croyez, chère miss …., que votre modestie, loin de me déplaire, ne fait à mes yeux qu’ajouter à vos charmes. Vous m’auriez paru moins aimable sans ce petit mouvement de retraite, mais laissez-moi vous assurer que j’ai pour vous parler la permission de votre respectable mère. Vous vous doutez sûrement du but de cet entretien, bien que votre délicatesse vous fasse simuler le contraire. J’ai eu pour vous trop d’attentions pour que vous ne m’ayez pas deviné. A peine avais-je franchi le seuil de cette maison que je voyais en vous la compagne de mon existence ; mais avant de me laisser emporter par le flot de mes sentiments, peut-être serait-il plus convenable de vous exposer les raisons qui me font songer au mariage et le motif qui m’a conduit à Hertfordshire pour y chercher une épouse. »

     

    Dilemme familial sous une touche d’humour : « Ma pauvre enfant, vous voilà dans une cruelle alternative. A partir de ce jour, vous allez devenir étrangère à l’un de nous deux. Votre mère refuse de vous revoir si vous n’épousez pas Mr. …, et je vous défends de reparaître devant moi si vous l’épousez. »

     

    A propos de l’entail toujours avec humour : «  Oui Mr Bennet, il est trop dur de penser qu’un jour miss ….. sera la maîtresse de cette maison et qu’il me faudra m’en aller pour lui céder la place.

    - Chère amie, écartez ces pensées funèbres. Flattons-nous plutôt de l’espoir que je vous survivrai. »


    votre commentaire
  • appel-sang.jpg 

     

    « L’heure était venue de chasser. Inhalant profondément, j’ai reniflé l’odeur du sang des humains dans la rue. S’ils n’étaient pas les seuls alentour, ils étaient les plus proches. Le gibier qu’on se choisissait relevait d’une décision que l’on devait prendre avant d’en humer le parfum. Après il était trop tard pour changer d’avis. Un râle sourd s’est échappé de mes lèvres. Ce sang était à moi. L’incendie de ma gorge a redoublé d’intensité, et je n’ai plus songé qu’à m’abreuver. »

     

     

     

    C’est le dernier roman de Stephenie Meyer qui est un speen off de la saga Twilight. Dans le troisième tome de cette saga, Bree Tanner fait son apparition et très vite sa disparition puisque Victoria et les Volturi sont passés par là. Stephenie Meyer a voulu ici s’attacher davantage aux nouveaux-nés c’est-à-dire aux jeunes vampires nouvellement transformés contre leur gré.

     

    Certes elle évoquait déjà ce sujet quand le Dr Cullen racontait pourquoi il avait transformé sa femme puis « ses enfants » ou encore lorsque Bella subit la mutation mais ici elle va plus loin dans la description de cette soif inhumaine qui brûle la gorge et incite à la pulsion de tuer pour se nourrir et apaiser la douleur. Je dois avouer que ce besoin vital est très bien décrit et l’on comprend davantage la tuerie de Seattle vaguement  évoquée dans le troisième tome de Twilight mais qui a toute sa place dans le film récemment sorti et actuellement sur les écrans.

     

    bree.jpgBree est encore une jeune adolescente quand elle doit apprendre à vivre dans des sous-sols avec d’autres nouveaux-nés plus ou moins violents qui se nourrissent avec avidité sans prendre de recul par rapport aux conséquences d’un tel massacre. Loin d’être aussi bestiale, maligne, Bree trouve refuge à côté d’un autre vampire Fred que les autres craignent. Elle se lie d’amitié avec un nouveau né Diego aussi futé qu’elle, qui va lui apprendre à s’en sortir et à s’abreuver en faisant attention à ne pas laisser de cadavres derrière eux (Fred et Diego n’apparaissent pas dans le film). Ils sont tous sous le commandement de Riley qui obéit aux ordres d’Elle dont le prénom n’est jamais évoqué, mais c’est inutile, les fans la connaissent bien. Ce dernier a pour mission de préparer les nouveaux-nés à combattre les Yeux Jaunes (sous entendu les Cullen) qui veulent soi-disant envahir leur territoire et boire leurs proies. Pour cela, il leur ment pour les maintenir sous sa coupe plus aisément. Mais c’est sans compter sur les pouvoirs de certains nouveaux-nés, leur logique, leur courage, leur besoin de découvrir la vérité…

     

    Je ne dirai pas que ce livre est inutile même si on en connaît déjà la fin. Je ne vous mentirai pas en affirmant qu’il est génial, loin de là d’ailleurs. Autant la saga Twilight m’avait littéralement séduite (malgré les inhibitions de certains), autant celui-ci ne donne que quelques informations supplémentaires. Je suis heureuse de l’avoir lu, je le relirai sûrement en parallèle avec les Twilight. Tout comme la tétralogie, il se lit avec facilité et rapidité malgré l’absence totale de chapitre. J’aime toujours autant le style de Stephenie Meyer, elle ne nous engouffre pas dans des descriptions sans fin inutiles et épuisantes, elle va à l’essentiel et répond à nos attentes. Je trouve qu’ici la « soif » des vampires est bien décrite, autant qu’elle peut l’être chez Anne Rice et l’on perçoit l’autre face de ces êtres, la vraie diront certains (pas à tort d’ailleurs). Ils sont sauvages, perfides, violents ; nous sommes de la chair fraîche, un verre de grand cru qui les excite et les incite à la cruauté. On s’aperçoit alors davantage des efforts que font les Cullen pour paraître humains, on comprend les réticences d’Edward à s’approcher trop près du corps de Bella de peur de céder à cette trop grande tentation, de basculer et de lui faire du mal.


    votre commentaire
  • Nouvelle étape de notre voyage sur la côte ouest américaine qui m'a réellement impressionnée. Nous sommes allés visiter les maisons troglodythes d'un peuple indien disparu subitement les Anasazis.

    Il y a plus de 700 ans, ce peuple a construit des villages dans les falaises à plusieurs centaines de mètres de hauteur parfois et sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Ingénieux, ils avaient modelé le flanc de la falaise au-dessus de leur tête afin de récupérer l'eau de pluie qui ruisselait et de la conservait dans des puits. Ce sont les marques noires laissées sur le flanc de la falaise et les puits sont les formes circulaires en pierres juste au-dessous.

     

    060Mesa-Verde-Spruce-Tree-House.JPG

     

    La disparition des Anasazis a longtemps été une énigme et a suscité bien des hypothèses. Les archéologues, qui ont vu les lieux pour la première fois, ont retrouvé beaucoup d'objets leur appartenant (à voir absolument au musée d'ailleurs, c'est vraiment bluffant) et des restes de repas fossilisés dans les assiettes. Cela prouverait qu'ils ont dû partir précipitamment. Aucun corps n'a été trouvé, il ne s'agit donc pas d'une bataille, d'un massacre. Bref, si l'on en croit la série de science fiction X-Files qui a consacré deux épisodes à ce peuple, des extra-terrestres sont venus les chercher... Mais bon...

     

    070Mesa-Verde-Cliff-Palace.JPG

     

    Quelles sont les raisons qui vous ont poussés

    A bâtir vos villages dans du grés ?

    A flanc de falaise, c’est surprenant,

    A une telle hauteur, c’est impressionnant.

     

    067Mesa-Verde-Square-tower--1-.JPG


    Etait-ce pour vous protéger des ennemis

    Ou pour vous mettre à l’abri des intempéries ?

    Vous vous êtes adaptés à cet endroit curieux

    En inventant un style de vie harmonieux.

    Vous récupériez l’eau de pluie tombant des plateaux,

    Conserviez le maïs cultivé dans des silos.

     

    074Mesa-Verde-Cliff-Palace--4-.JPG


    Comment avez-vous vécu toutes ces années

    Avec ce danger quotidien sous vos pieds ?

    Vous utilisiez des propulseurs pour chasser,

    Fabriquiez des objets avec ingéniosité :

    Chaussette en plumes de dinde, ceinture en cheveux,

    Avec les yuccas : sandales, récipients creux.

     

    061Mesa-Verde-Spruce-Tree-House--1-.JPG


    Comment expliquer votre disparition ?

    Plusieurs hypothèses sont en réflexion.

    Lorsque vos demeures ont été retrouvées

    Il n’y avait pas de corps à terre allongés,

    Ce ne peut donc pas être une maladie

    Qui a décimé tous les Anasazis.

    Beaucoup de vos objets ont été laissés,

    Dans des assiettes, il y avait parfois des mets,

    C’est donc un départ précipité

    Qui vous a forcé à tout quitter.

    On peut éliminer l’inondation c’est sûr,

    Peut-être un feu, un manque d’eau, de nourriture,

    L’hypothèse la plus probable maintenant

    Est que vous ayez migré collectivement.

     

    075Mesa-Verde-Cliff-Palace--5-.JPG

     

    A lire et voir aussi : Grand Canyon ici

                                   Bryce Canyon

                                  Antelope Canyon ici

                                  Monument Valley


    votre commentaire
  •  

    Poursuivons notre voyage à travers les mesa de Monument Valley, lieu de tournage de nombreux westerns mais aussi de Mission Impossible trois ou de Forrest Gump, mais si souvenez-vous quand Forrest court à travers les états et que tout à coup il s'arrête enfin et dit "je veux rentrer chez moi".

    On a l'impression que des extra-terrestres ont déposé les mesa là, qu'ils en ont façonnées certaines, puis sont repartis....

     

    035Monument-Valley-goufres.JPG

     

    Monument Valley nous a fait son cinéma

    En 4X4 à travers ces mesa,

    Nous étions si chétifs face aux trois sœurs, au trône,

    Au pouce, à l’éléphant et au totem pole.

     

    039Monument-Valley-3-soeurs.JPG 036Monument-Valley-le-trone.JPG

     

    040Monument-Valley-pouce.JPG 038Monument-Valley-elephant.JPG

     

    045Monument-Valley-totem-pole--1-.JPG


    Comme des champignons, ils sortent de terre,

    Des bougies sur un gâteau d’anniversaire,

    Des reliefs brefs sur un plateau désertique,

    Des coupes franches qui les rendent mythiques.

     

    041Monument-Valley-temple-de-la-pluie.JPG

     

    Nous tournions nos propres films dans nos têtes :

    La police poursuivant une Corvette,

    Les cow-boys avec foulard, éperons et stetson,

    Les tirs répétés des revolvers qui résonnent,

    Les visages pâles chevauchant face aux Indiens,

    Leurs cris, cheveux noirs au vent, arcs, flèches et chevaux peints.

     

    042Monument-Valley--10-.JPG


    Nous avons vu les lieux de différents tournages,

    Facile de les revoir dans ces paysages :

    La Chevauchée Fantastique, Forrest Gump,

    Mission Impossible trois, Mon Nom est Personne.

     

    044Monument-Valley-totem-pole.JPG


    Puis soudain le chant des sabots au galop,

    Un Navajo réunit tous ses chevaux

    Dans un nuage de poussière étendu,

    Un superbe spectacle inattendu.

     

    046Monument-Valley--14-.JPG


    Pour clore cette journée riche en émotions

    Rien de tel qu’un repas typique Navajo :

    Steak au barbecue, maïs, taco et fayots,

    C’était convivial même sans animation.

     

    A lire et voir aussi : Grand Canyon ici

                                  Bryce Canyon

                                  Antelope Canyon ici

                                  Mesa Verde


    votre commentaire
  • Voici les premières photos de notre voyage sur la côte ouest des Etats-Unis. On commence avec le Grand Canyon pris en photos à différents endroits : mather point, bright angel, desert view et de la tour watchtower. Bon voyage.

     

    100 1015

     

    Les yeux plongés dans l’immensité,

    Le corps appelé vers l’infini,

    La nature nous a enseigné

    Ce que signifie « géologie ».

     

    100 1014


    Il a fallu des millions d’années

    Pour que cette merveille se forme,

    On aura beau tenter de l’expliquer

    Rien ne justifie cette taille énorme.

     

    100 1010


    De treize à vingt-six km de largeur,

    Quatre cent quarante-six de longueur,

    Jusqu’à trois mille mètres d’altitude,

    Une démesure, pure béatitude.

     

    100_1011.JPG


    Deux plaques tectoniques se sont rencontrées

    Pour donner vie à un plateau très élevé,

    Le Colorado a poursuivi son chemin

    En créant de multiples sillons en son sein.

     

    100_1021.JPG


    Puis la nature a fait son travail,

    L’eau emporte boue et rocailles

    Creusant chaque jour plus le grés

    Laissant une empreinte prononcée.

     

    024vue-depuis-watchtower--2-.JPG


    Le temps a ses propres couleurs,

    Les strates les mettent en valeur

    Sous le regard d’un soleil éclatant

    Qui les révèle à différents moments.

     

    100 1022


    Les formes des monts sont si uniques

    Qu’on les nomme de façon historique :

    Pyramide de Kheops, temple de Buddha,

    Temple de Râ, Isis, Osiris et Shiva.

     

    100 1030


    Où que l’on soit, on a le souffle coupé

    Devant ce cadeau des générations passées

    Qui nous offre tant de splendeur et de beauté,

    C’est une grande leçon d’humilité.

     

    017Grand-Canyon-desert-view--2-.JPG

     

    A lire et voir aussi : Bryce Canyon ici

                                     Antelope Canyon

                                     Monument Valley ici

                                     Mesa Verde


    votre commentaire