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Par satine.blog le 30 Novembre 2017 à 14:14
Chanson écrite à la suite d'une histoire compliquée pour une amie pianiste aujourd'hui professeur de musique. Elle appréciait mes textes, j'aimais sa voix et ses mélodies. Ce fut une belle rencontre où sa musique épousa mes mots avec justesse, harmonie et une infinie beauté qui les mit tant en valeur.
Merci pour ces cadeaux, Géraldine. A vous d'apprécier...
Je me souviens de tes pleurs et de tes sanglotsQui me faisaient devenir mère un peu trop tôt,Mais aussi de tes ivresses désespérées,J’apprenais à détester l’être tant aimé.Je me souviens de tes sourires affectueux,De ta main sur mon visage, timide aveu,Des confessions hésitantes, tendres regardsQue ni la pensée, ni même le temps n’égarent.Refrain :Avec toi, je vogue selon les airs, les vents,Selon la lune, voire les contre-courantsPour pouvoir aimer cet être à double tranchantQui vacille entre homme détestable et aimant.Je suis la seule à connaître son vrai visageJe ne peux que l’aimer, j’en fais mon adage.Redeviens l’ange que tu as été parfois ;Caresse-moi de tes plumes mon bel oiseau,Envole-moi hors de ces nuits froides sans toi,Participe à nos rêves lointains mais si beaux.RefrainChasse le doute, le désespoir de ton cœur,Laisse-moi y mettre de l’amour, du bonheur ;Tu verras alors le monde jonché de fleursIlluminé par la tendresse et la chaleur.Refrain
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Par satine.blog le 30 Novembre 2017 à 14:13Quand viendras-tu me chercher, toi que l’on envieLorsque la peine, le vide, la souffranceNous submergent, nous étouffent, nous envahissent,Lorsque tu deviens notre dernière chance ?Quand deviendrai-je tienne, toi que l’on mauditLorsque le bonheur, le rire, l’innocenceGuident notre vie que l’on voudrait infinie,Lorsque tu es malheur, tristesse, incohérence ?Refrain :Viendras-tu lorsque je t’appelle, te supplieOu quand j’aurai enfin trouvé goût à la vie ?Me foudroieras-tu en plein sommeil, à minuitOu bien durant ma tendre jeunesse, à midi ?Faucheuse de classe ou faucheuse de glace,Chacun de nous, un jour, en toi, trouvera place.On devrait pouvoir choisir cet instant fatalNe pas quitter le bonheur, rejeter le mal.Refrain
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Par satine.blog le 30 Novembre 2017 à 14:12Anéantie, je suis par ta tendresseQui m’anime, me ravive, me berce ;Celle-là même qui me fait mal, me blesseLorsque si loin de moi, tu me délaisses.Noyée, submergée de larmes, je suisLorsque la nuit, tu n’es pas dans mon litEt que je replonge loin de la vie :Quand je n’aime pas, jamais je ne suis.Refrain :Tu es le sang qui coule dans mes veines,Tes ailes m’emmènent loin de ma peine.Aveugle, je me sens devenir tienne,Je me laisse emporter par ton amourQui me soulève de nuit comme de jour.Oh mon Dieu mes sentiments sont trop lourds.Tu es le premier à vivre l’amour comme moiJe savoure chaque instant passé avec toi.Est-il possible d’aimer à ce point-là ?Tu m’enivres, je t’aime pour tout cela.
Refrain
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Par satine.blog le 30 Novembre 2017 à 14:12Quand tes mains caressant mon corps
Laissent un passage d’encre d’or,Je ne peux que te demander encoreDe sentir ton corps dans l’effort.La nudité ne me fait plus peur maintenantDepuis que tu regardes mon corps tendrement,Comme s’il était jonché de mille diamantsEt scintillait à faire tourner les vents.Refrain :C’est dans ton regard que je me trouve belle,Dans tes bras que je me sens pousser des ailesJ’aimerais rendre cet amour éternelPour que plus jamais une larme ne ruissellePour que plus jamais une larme ne ruisselle.Comment peux-tu ne plus avoir confiance en toiQuand tu me fais tourner la tête comme ça ?Je ne peux plus me passer de ta douce voix,Ces mots tendres qui provoquent en moi tant d’émois.RefrainTes mains sur mon corpsNos corps dans l’effortJ’entends toujours ta voixTa si douce voix
Refrain
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Par satine.blog le 30 Novembre 2017 à 14:11
Ma cousine m’a prêté le CD de Renan Luce « Repenti », je voulais vous faire découvrir le texte d’une de ses chansons que j’ai trouvé joli. La personnification de la feuille est originale et troublante à la fois.
Que doivent penser les miennes ?JE SUIS UNE FEUILLE
Aurais-je imaginé que je me trouverais làUne mine de stylo plantée là sur ma peau ?
Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas
Ma blancheur lui fait peur, je sais qu’il cherche ses mots.
Je suis une feuille blanche, je ne demandais rien
Qu’à rester sur mon arbre et attendre la fin
Moi j’aimais le vent se perdant dans les feuilles
Le murmure de la sève qui me donnait la vie
Moi j’aimais la hauteur que j’avais sur les choses
Je n’ai pas vu venir la lame qui m’a trahie.
Si au moins je servais de papier officiel
Pour signer les traités et protéger les faibles
Ou être dans les mains d’un poète oublié
Qui me jetterait ses vers comme on cherche un ami.
J’aurais pu être pressée sur le cœur d’une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d’un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Ou être dans les pages d’un livre d’histoire
Qui dit que le chemin est encore tellement long.
Mais voilà que je sens que la plume me frôle
Et les lettres se forment comme l’encre tourbillonne
Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces motsC’est la misère d’un homme que je sens sur mon dos.
Il dit « je veux finir d’avec ma vie
Pardonne-moi mon amour mais je m’arrête ici
Ce n’est pas de ta faute si je baisse les bras
Mais j’ai perdu ma chance de gagner ici-bas. »
Et moi c’était mon rôle de porter tous ces mots
Et les larmes d’une femme tomberont sur moi bientôt.
J’aurais pu être pressée sur le cœur d’une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d’un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Mais je tourne la page d’une triste histoire
Qui dit que le chemin n’était pas tellement long…
Pas tellement long…
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