• Chanson écrite à la suite d'une histoire compliquée pour une amie pianiste aujourd'hui professeur de musique. Elle appréciait mes textes, j'aimais sa voix et ses mélodies. Ce fut une belle rencontre où sa musique épousa mes mots avec justesse, harmonie et une infinie beauté qui les mit tant en valeur. 
    Merci pour ces cadeaux, Géraldine. A vous d'apprécier...
     




    Je me souviens de tes pleurs et de tes sanglots
    Qui me faisaient devenir mère un peu trop tôt,
    Mais aussi de tes ivresses désespérées,
    J’apprenais à détester l’être tant aimé.
     
    Je me souviens de tes sourires affectueux,
    De ta main sur mon visage, timide aveu,
    Des confessions hésitantes, tendres regards
    Que ni la pensée, ni même le temps n’égarent.
     
     
    Refrain :
    Avec toi, je vogue selon les airs, les vents,
    Selon la lune, voire les contre-courants
    Pour pouvoir aimer cet être à double tranchant
    Qui vacille entre homme détestable et aimant.
    Je suis la seule à connaître son vrai visage
    Je ne peux que l’aimer, j’en fais mon adage.
     
     
    Redeviens l’ange que tu as été parfois ;
    Caresse-moi de tes plumes mon bel oiseau,
    Envole-moi hors de ces nuits froides sans toi,
    Participe à nos rêves lointains mais si beaux.
     
     
    Refrain
     
     
    Chasse le doute, le désespoir de ton cœur,
    Laisse-moi y mettre de l’amour, du bonheur ;
    Tu verras alors le monde jonché de fleurs
    Illuminé par la tendresse et la chaleur.
     
     
    Refrain

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  • Quand viendras-tu me chercher, toi que l’on envie
    Lorsque la peine, le vide, la souffrance
    Nous submergent, nous étouffent, nous envahissent,
    Lorsque tu deviens notre dernière chance ?
     
    Quand deviendrai-je tienne, toi que l’on maudit
    Lorsque le bonheur, le rire, l’innocence
    Guident notre vie que l’on voudrait infinie,
    Lorsque tu es malheur, tristesse, incohérence ?
     
     
    Refrain :
    Viendras-tu lorsque je t’appelle, te supplie
    Ou quand j’aurai enfin trouvé goût à la vie ?
    Me foudroieras-tu en plein sommeil, à minuit
    Ou bien durant ma tendre jeunesse, à midi ?
     
     
    Faucheuse de classe ou faucheuse de glace,
    Chacun de nous, un jour, en toi, trouvera place.
    On devrait pouvoir choisir cet instant fatal
    Ne pas quitter le bonheur, rejeter le mal.
     
     
    Refrain

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  • Anéantie, je suis par ta tendresse
    Qui m’anime, me ravive, me berce ;
    Celle-là même qui me fait mal, me blesse
    Lorsque si loin de moi, tu me délaisses.
     
    Noyée, submergée de larmes, je suis
    Lorsque la nuit, tu n’es pas dans mon lit
    Et que je replonge loin de la vie :
    Quand je n’aime pas, jamais je ne suis.
     
     
    Refrain :
    Tu es le sang qui coule dans mes veines,
    Tes ailes m’emmènent loin de ma peine.
    Aveugle, je me sens devenir tienne,
    Je me laisse emporter par ton amour
    Qui me soulève de nuit comme de jour.
    Oh mon Dieu mes sentiments sont trop lourds.
     
     
    Tu es le premier à vivre l’amour comme moi
    Je savoure chaque instant passé avec toi.
    Est-il possible d’aimer à ce point-là ?
    Tu m’enivres, je t’aime pour tout cela.

    Refrain
     

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  • Quand tes mains caressant mon corps
    Laissent un passage d’encre d’or,
    Je ne peux que te demander encore
    De sentir ton corps dans l’effort.
     
    La nudité ne me fait plus peur maintenant
    Depuis que tu regardes mon corps tendrement,
    Comme s’il était jonché de mille diamants
    Et scintillait à faire tourner les vents.
     
     
    Refrain :
    C’est dans ton regard que je me trouve belle,
    Dans tes bras que je me sens pousser des ailes
    J’aimerais rendre cet amour éternel
    Pour que plus jamais une larme ne ruisselle
    Pour que plus jamais une larme ne ruisselle.
     
     
    Comment peux-tu ne plus avoir confiance en toi
    Quand tu me fais tourner la tête comme ça ?
    Je ne peux plus me passer de ta douce voix,
    Ces mots tendres qui provoquent en moi tant d’émois.
     
     
    Refrain
     
    Tes mains sur mon corps
    Nos corps dans l’effort
    J’entends toujours ta voix
    Ta si douce voix

    Refrain

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  • Ma cousine m’a prêté le CD de Renan Luce « Repenti », je voulais vous faire découvrir le texte d’une de ses chansons que j’ai trouvé joli. La personnification de la feuille est originale et troublante à la fois.

    Que doivent penser les miennes ?

     

    JE SUIS UNE FEUILLE

     

                                                                


    Aurais-je imaginé que je me trouverais là

    Une mine de stylo plantée là sur ma peau ?

    Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas

    Ma blancheur lui fait peur, je sais qu’il cherche ses mots.

     

    Je suis une feuille blanche, je ne demandais rien

    Qu’à rester sur mon arbre et attendre la fin

    Moi j’aimais le vent se perdant dans les feuilles

    Le murmure de la sève qui me donnait la vie

    Moi j’aimais la hauteur que j’avais sur les choses

    Je n’ai pas vu venir la lame qui m’a trahie.

     

    Si au moins je servais de papier officiel

    Pour signer les traités et protéger les faibles

    Ou être dans les mains d’un poète oublié

    Qui me jetterait ses vers comme on cherche un ami.

     

    J’aurais pu être pressée sur le cœur d’une enfant

    Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant

    Ou être le pliage d’un gamin de huit ans

    Et voler dans les airs sous les rires des enfants

    Ou être dans les pages d’un livre d’histoire

    Qui dit que le chemin est encore tellement long.

     

    Mais voilà que je sens que la plume me frôle

    Et les lettres se forment comme l’encre tourbillonne

    Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots

    C’est la misère d’un homme que je sens sur mon dos.

     

    Il dit « je veux finir d’avec ma vie

    Pardonne-moi mon amour mais je m’arrête ici

    Ce n’est pas de ta faute si je baisse les bras

    Mais j’ai perdu ma chance de gagner ici-bas. »

    Et moi c’était mon rôle de porter tous ces mots

    Et les larmes d’une femme tomberont sur moi bientôt.

     

    J’aurais pu être pressée sur le cœur d’une enfant

    Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant

    Ou être le pliage d’un gamin de huit ans

    Et voler dans les airs sous les rires des enfants

    Mais je tourne la page d’une triste histoire

    Qui dit que le chemin n’était pas tellement long…

    Pas tellement long…


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