• Les neuf cercles de R.J. Ellory

    Quand on lit que la quatrième de couverture ce texte du Figaro, on ne peut qu'acheter le roman : « Pour ce thriller sombre et déchirant, qui évoque autant Truman Capote que Jim Thompson, R.J Ellory renoue avec la veine crépusculaire de Seul le silence. Son personnage principal, John Gaines, littéralement hanté par le crime, la violence et la mort, lui permet d'aborder une fois encore, et de façon plus puissante que jamais, l'interrogation principale au cœur de tous ses romans : la part d'ombre de chaque individu et la nature du Mal. Son écriture, d'une exceptionnelle beauté, entraîne le lecteur dans un inoubliable voyage au ceur des ténèbres. Ellory est devenu, en nos vertes contrées et en deux temps trois mouvements, l'auteur préféré des amateurs de romans noirs. »

     

    Avouez que ça donne envie non ?

    Roman noir, oui Ellory est un maître en la matière, que ce soit dans Seul le silence, les Anonymes ou Mauvaise étoile, cet auteur saura vous surprendre à chaque fois, alors laissez-vous embarquer dans les tréfonds obscurs de son esprit...

     

    Les neuf cercles de R.J. ElloryUn petit résumé pour vous mettre encore plus l'eau à la bouche ?

    Zone de Texte: 1974. De retour du Vietnam, John Gaines a accepté le poste de shérif de Whytesburg, Mississipi. Une petite ville tranquille jusqu'au jour où l'on découvre, enterré sur la berge de la rivière, le cadavre d'une adolescente. La surprise est de taille : celle-ci n'est autre que Nancy Denton, une jeune fille mystérieusement disparue vingt ans plus tôt, dont le corps a été préservé par la boue. L'autopsie révèle que son cœur a disparu, remplacé par un panier contenant la dépouille d'un serpent. Traumatisé par le Vietnam, cette guerre atroce dont « seuls les morts ont vu la fin », John doit à nouveau faire face à l'horreur. Il va ainsi repartir au combat, un combat singulier cette fois, tant il est vrai qu'un seul corps peut être plus perturbant encore que des centaines. Un combat mené pour une adolescente assassinée et une mère de famille déchirée, un combat contre les secrets et les vérités cachées de cette petite ville tranquille. Si mener une enquête vingt ans après le crime semble une entreprise périlleuse, cela n'est rien à côté de ce qui attend John : une nouvelle traversée des neuf cercles de l'enfer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Le Vietnam, cette saloperie de guerre qui en a bousillé plus d'un... Personne n'en est sorti indemne et John Gaines fait partie de ces survivants affectés à jamais par les horreurs qu'ils ont vécu. Pourtant, son besoin de justice est toujours présent, et c'est en tant que shérif qu'il compte la rendre. La découverte du corps enseveli de cette pauvre jeune femme va retentir en lui comme une souffrance supplémentaire. Pourquoi s'en prendre à une si jolie créature?Pourquoi la mutiler si atrocement ? Pourquoi la découvre-t-on si tardivement et si merveilleusement bien conservée ? John y voit une nouvelle mission qu'il compte mener à bien coûte que coûte...

     

     

    Mais vingt ans se sont écoulés, deux longues décennies où les preuves ont eu le temps de disparaître... Heureusement pour notre shérif, des témoins sont toujours là, bien en vie. Nancy était très liée à ses amis, un vrai clan soudé. Certains sont disposés à témoigner, d'autres sont plus discrets, plus distants, plus apeurés voire effondrés. Un sac de nœuds attend notre enquêteur déjà bien perturbé. Ce sera à lui de démêler le vrai du faux, de ruer dans les brancards, d'affronter les rumeurs de sa ville, les méandres de son passé que certains voudraient taire à jamais...

    La chose ne sera pas aisée et vous, lecteurs, vous allez adorer tourner les pages et découvrir les tristes vérités les unes après les autres...

     

    Extrait : Les inspecteurs des grandes villes et les shérifs de campagne avaient besoin des mêmes compétences. Peu importait sur qui ou sur quoi vous enquêtiez ; les mêmes aptitudes de base étaient nécessaires. Voir ce que personne d'autre ne voyait. Ou bien peut-être voir la même chose mais l'interpréter différemment. C'était ça. C'était la première chose qu'il vous fallait. Et quand tous les autres avaient cessé de chercher, quand les autres avaient baissé les bras parce que ce qu'ils voyaient ne leur disait pas ce qu'ils voulaient entendre, vous étiez celui qui continuait de chercher, de poser des questions, de retourner le problème jusqu'à ce que le fil de la mauvaise couleur se détache. Il ne fallait pas grand chose d'autre qu'un esprit ouvert et une patience infinie. Et cette faculté de persévérance devait venir de l'expérience. L'expérience de la vie. L'expérience qui vous disait qu'il y avait toujours des vérités à découvrir, même en compagnie de menteurs.

    Mais le plus dur, c'était que malgré tout ça, malgré ce désir de découvrir la vérité et de rendre justice, vous étiez constamment vilipendé et méprisé par les gens – des gens qui ne vous connaissaient pas et qui ne vous connaîtraient jamais, à moins que quelque chose se produise. Alors, quand ce quelque chose se produisait, quand la noirceur du monde s'abattait sur eux avec toute sa force, vous deveniez la personne la plus importante sur Terre – l'ami, le confident, le confesseur, le protecteur.

    C'était une existence étrange et difficile, remplie de gens, mais solitaire.

    « Trois jours et une vie de Pierre Lemaître

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