• Je vous laisse découvrir la suite de l'article et mon commentaire sur le film de Guy Ritchie... Bonne aventure !

     

     

    sherlock3.jpegDans « Les Aventures de Sherlock Holmes » sont réunies les douze enquêtes suivantes dont l’une des plus importantes à mes yeux : « Un Scandale en Bohême ». Pourquoi vous parler uniquement de celle-là ? Parce qu’Elle est là. Elle ? Oui la femme. Celle que Guy Ritchie met  bien en avant dans son film, celle pour qui Holmes aurait des sentiments mais ce n’est pas la seule raison… Le chapitre débute ainsi : « Pour Sherlock Holmes, elle est la femme. Il la juge tellement supérieure à tout son sexe, qu’il ne l’appelle presque jamais par son nom : elle est et elle restera la femme. Aurait-il donc éprouvé à l’égard d’Irène Adler un sentiment voisin de l’amour ? Absolument pas ! Son esprit lucide, froid, admirablement équilibré répugnait à toute émotion en général et à celle de l’amour en particulier. […] Et pourtant une femme l’impressionna : la femme, Irène Adler, qui laissa néanmoins un souvenir douteux et discuté. » Tout commence par la venue du roi de Bohême en personne chez Holmes. Il y a quelques années, il était l’amant d’Irène Adler qui détient une photographie les réunissant et qu’il ne parvient pas à récupérer malgré des cambriolages de fortune. Irène le menace alors de faire parvenir cette photographie à sa future femme. Débute alors la chasse aux indices de Holmes… En se déguisant en cocher, il obtient des renseignements sur les habitudes de la dame auprès de ses employés. Ensuite devant la maison d'Iréne et en sa présence, il manigance une bagarre dont il est la victime afin de se faire emmener à l’intérieur. Avec le concours de Watson qui crie « au feu », il surprend Irène se précipitant vers la photo pour la sauver des éventuelles flammes. Il découvre ainsi la fameuse cachette. Mais le lendemain, lorsqu’il arrive à la maison en présence du roi, il ne reste que la servante qui les informe du départ de la dame et de son récent mari et leur remet une lettre qu’elle a laissée à l’attention de Sherlock Holmes. Tous y découvrent alors l’intelligence de la dame qui s’est à son tour déguisée pour obtenir des informations sur Holmes qu’elle savait chargé de l’enquête. Elle a emporté la photographie qu’elle conservera sans aucune mauvaise intention et a laissé une autre photographie d’elle en robe du soir. Voici comment une femme a déjoué les plans de Holmes. Le chapitre se finit en ces termes : « Il avait l’habitude d’ironiser sur la rouerie féminine ; depuis ce jour il évite de le faire. Et quand il parle d’Irène Adler, ou quand il fait allusion à sa photographie, c’est toujours sous le titre très honorable de la femme. »

    J’ai trouvé ce chapitre très intéressant car Holmes a affaire à quelqu’un qui parvient à le manipuler. Et ce quelqu’un est de plus une femme. A l’époque c’était osé d’opposer la gente féminine « bonne maîtresse de maison, bonne mère » au plus grand des détectives et de voir Holmes échouer face à elle. Sir Conan Doyle le fait avec finesse et délicatesse, il la dépeint avec beaucoup de tendresse et lui donne une allure et une classe folles. Maintenant que je vous ai parlé d’elle, je peux embrayer sur le film où elle a toute sa place.

     

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    Guy Ritchie a été culotté et c’est tout à son honneur. Le choix des acteurs est une pure réussite. La prestation de Robert Downey Junior est merveilleuse et subtile, il crève l’écran et il semble très à l’aise avec Jude Law en docteur Watson. On a vraiment l’impression qu’ils se connaissent depuis des années et que ce sont de vrais amis. Leur complicité est réelle et cela donne beaucoup de dynamisme et de crédibilité au film.

    Sherlock Holmes a de nombreux points communs avec le héros du livre, Docteur Watson par contre paraît plus courageux, plus volontaire. Dans les enquêtes que j’ai lues, il semble plus en retrait et ses participations ne sont guère musclées ou trop dangereuses. Il apparaît davantage comme le biographe d’Holmes. Il est là pour prendre des notes et lui donne des coups de main quand il en a besoin. Dans le film, il a rôle essentiel et sort plusieurs fois Holmes du pétrin, il est plus posé aussi, plus sûr de lui. Il boîte alors que sa blessure de guerre était à l’épaule mais peut-être est-ce le résultat de sa fièvre entérique qui a épuisé son corps durant des mois.

    sherlockadler.jpegQuant à Irène Adler (Rachel Mc Adams), elle est éblouissante. Lors de leur première rencontre, Holmes lui arrache un collier qu’elle aurait volé ( ?) et qu’elle porte autour du cou ; Watson rappelle à Holmes qu’elle l’a berné deux fois déjà. Peut-être apparaît-elle dans une autre enquête que je n’ai pas encore lue mais qu’il me tarde de découvrir. Il y a un « je ne sais quoi » entre eux qui les unit et les repousse à la fois. Certes ils semblent plus épris l’un de l’autre dans le film, Sherlock a conservé sa fameuse photo dans un cadre et la regarde difficilement dans les yeux. Elle prend plaisir à le provoquer avec aisance et facilité comme si elle était sûre de son aura. Ils jouent au chat et à la souris à tour de rôle et c’est plaisant de les voir batifoler ainsi.

     

    Bien entendu, le film "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie met en lumière tout le talent de Holmes, on a même droit à des réflexions en voix off avant l’action pour nous montrer que Holmes planifie chacun de ses actes. Il y a beaucoup d’actions, de cascades, d’explosions, de suspense et aussi d’humour moins subtil que dans les livres mais bien plus risible. L’enquête est exaltante, elle nous mène aux frontières du paranormal, on se laisse prendre au jeu, on cherche les indices, on regarde où il pose ses yeux pour savoir ce qu’il a perçu et entrer dans sa tête. Mais c’est comme dans les livres, on trouve des solutions, on chemine doucement vers la résolution finale mais il nous manque toujours un ou deux p’tits trucs qui ne lui échappent pas….

    Et oui, il faut se rendre à l’évidence : n’est pas Sherlock qui veut.


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  • sherlock-2.jpgLa sortie du film « Sherlock Holmes » de Guy Ritchie et les extraits très alléchants m’ont invitée à découvrir les aventures de cet éminent détective créé par Sir Arthur Conan Doyle à la fin du XIXème siècle. Fan de romans policiers, je n’avais pas encore eu la joie de lire ses enquêtes et de me rendre compte de l’immensité de son talent. Sir Arthur Conan Doyle a un beau style d’écriture très plaisant et loin d’être ennuyeux. Les descriptions ne sont pas lourdes et servent uniquement à poser le décor et à parsemer de ci de là quelques indices nécessaires à la progression de l’enquête. J’ai pris cette lecture comme un jeu. Je voulais mener mon investigation en parallèle et défier Sherlock Holmes et je dois avouer que j’ai souvent beaucoup de réponses mais rarement toutes…

    Je vous parlerai d’abord de « Etude en rouge » où l’on découvre la rencontre entre Watson et Sherlock puis de « Les Aventures de Sherlock Holmes » où la première enquête le confronte à « la » femme. Pour finir je ferai un léger parallèle entre mes lectures et le film éblouissant qui m’a scotchée sur mon siège….

     

     

     

     

    sherlock1.jpegParu en 1887, ce livre est la première des enquêtes de Sherlock Holmes. Il débute par une préface de Germaine Beaumont qui relate ici toute sa passion pour ce détective hors norme et l’auteur qui selon elle sont indissociables. « Mais dès maintenant, je m’incline devant une des plus extraordinaires identifications entre l’homme et l’œuvre, ou plutôt entre l’écrivain et le personnage créé par son génie. Car, pour des milliers de personnes, pour des milliers de lecteurs, la personnalité de Conan Doyle s’est confondue avec celle de Sherlock Holmes. » Elle conclura même en écrivant : « Sherlock Holmes n’a pas de descendance. Il m’apparaît simplement comme un homme qui aurait écrit un livre prodigieux intitulé Conan Doyle. »

    Le premier chapitre met en lumière Watson. On y découvre ses études, sa vie militaire, son accident lors de la bataille de Maiwand suivi de la fièvre entérique qui faillit le terrasser et qui lui permit d’être rapatrié à Portsmouth. En Angleterre, il n’avait ni parents, ni amis mais un revenu quotidien. Il se mit alors à la recherche d’un appartement. Un ex-infirmier rencontré par hasard va le conduire à Sherlock Holmes qui cherchait un colocataire. Les premiers mots qu’il prononça devant Watson furent : « Je l’ai trouvé ! Je l’ai trouvé ! […] J’ai trouvé un réactif qui ne peut être précipité que par l’hémoglobine ! » puis « Comment allez-vous ? » et «Vous avez été en Afghanistan, à ce que je vois ! ». Dès leur première rencontre, les caractéristiques du personnage sont plantées. Il fait des recherches dans son laboratoire et déduis des choses dès le premier coup d’œil. Le lendemain ils visiteront le fameux appartement du 221b Baker Street qu’ils occuperont jusqu’au mariage de Watson quelques années plus tard. Cette cohabitation intrigua Watson qui cherchait à comprendre son mystérieux colocataire. Après plusieurs discussions, il cerna ses connaissances : littérature : nulles, philosophie : nulles, astronomie : nulles, politique : faibles, botanique : spéciales, est calé sur la belladone, l’opium, tous les poisons en général mais ne connaît rien au jardinage, géologie : pratiques mais restreintes, il distingue au premier coup d’œil les différentes espèces de terrains, chimie : approfondies, anatomie : exactes mais sans système, littérature à sensation : immenses, il semble posséder tous les détails de chaque crime horrible commis au cours du siècle, joue bien du violon, est très adroit à la canne, à la boxe, à l’escrime et a une bonne connaissance pratique des lois anglaises. Mais ce n’est que le 4 mars (date mémorable pour Watson) qu’il comprit qui était son nouvel ami. A la lecture d’un article de journal écrit par Holmes qui mettait en avant les qualités d’observation d’un détective et que Watson trouvait prétentieux, Sherlock expliqua puis démontra à Watson ses facultés de déduction ou d’intuition et son métier. S’ensuit une enquête, au côté de Lestrade et Gregson (les limiers de Scotland Yard), la première pour nos deux compères où Watson aura tout le loisir de découvrir les talents de son compagnon.

     

     

    La suite dans quelques jours...... Patience les amis.


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  • Petite participation au défi proposé par abeilles50....

     

    Le temps passe, s’écoule inexorablement,

    Faisant de nos vies, des histoires, des romans

    Qu’on aime relire le soir au coin du feu ;

    Se rappeler notre enfance, ses jours heureux.

     

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    Nous étions cinq, mes parents, mon frère, ma sœur,

    Je ne me souviens que d’un immense bonheur,

    Au sein de cette maison parsemée de fleurs

    Que mes parents ont payée par leurs durs labeurs.

     

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    On rentrait le soir après nos journées d’école,

    On faisait nos devoirs, fallait bien qu’on s’y colle

    Puis on se retrouvait devant notre télé

    Ou autour d’un jeu de cartes ou de société.

     

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    A Pâques, on cherchait les œufs dans notre jardin,

    A Noël, on ornait ensemble le sapin,

    En hiver les batailles de neige éclataient,

    En été, nos rollers arpentaient nos allées.

     

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    Ma mère nous concoctait de bons petits plats

    Pendant que papa se battait au syndicat,

    Elle nous a transmis ce don, l’art culinaire,

    Il nous a appris à ne pas nous laisser faire.

     

    Mes amies les plus proches habitaient le quartier,

    Quelques maisons ou quelques rues à traverser,

    Les trottoirs se souviennent encore de nos craies,

    Au jeu « à chacun sa guerre » on s’abandonnait.

     

    Que de fous rires il y eut au cœur de nos maisons ;

    On se racontait nos premières émotions

    Transformées en poèmes, dessins et chansons,

    Nos anniversaires fêtés à l’unisson.

     

    Puis l’heure des études nous a séparées,

    On a pris le chemin de notre destinée,

    La famille reste là, certains amis s’en vont

    Laissant place à d’autres, de nouveaux horizons.

     

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    Alors que la trentaine pointe ses oreilles

    Je ne peux pas dire que ce n’est plus pareil,

    Les boums disparaissent au profit de bons repas,

    Mes parents, mon frère, ma sœur sont toujours là.

     

    Chacun a pris son envol, a quitté le nid

    Pour construire avec le temps sa propre famille,

    Mes parents ont repris le chemin des voyages,

    Entourés d’amis, l’escapade n’a pas d’âge.

     

    On quitte le foyer par soif de liberté,

    Mais une fois installés, on se remémore

    Ces doux instants passés, gravés dans nos pensées,

    Qui font ce que nous sommes, nos plus chers trésors.

     

     

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  • Premier roman du réalisateur Guillermo Del Toro (Hellboy, Blade 2, Le Labyrinthe de Pan récompensé par trois oscars) en partenariat avec Chuck Hogan (auteurs de nombreux thrillers salués par Stephen King comme Face à faceLe Prince des braqueurs), ce livre est une petite merveille qui a eu le privilège d’avoir sa propre bande annonce sur Allociné comme s’il s’agissait d’un film. C’est une plongée au cœur de la science-fiction au milieu des vampires et comme nous l’explique la quatrième de couverture :

     

     

    la lignee 

       Tapis dans l’ombre, les vampires sont là depuis toujours, à  

       attendre. Leur heure est à présent venue…

     

       Depuis son atterrissage à l’aéroport JFK à New York, un avion 

      en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. 

      Le spectacle qu’Ephraïm et son équipe d’épidémiologistes 

      découvrent à bord à de quoi glacer le sang : tous les passagers

      sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été

      victimes d’un attentat au gaz ? D’une bactérie foudroyante ?

       Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des

      morgues de la ville, Ephraïm comprend qu’une menace sans

      précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident

      de s’organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C’est

      la survie de l’humanité qui est en jeu…

     

     


    La Lignée est le premier tome d’une trilogie qui promet de tenir en haleine les amateurs du genre. Loin des vampires humanisés de « Twilight », nous avons affaire ici à des bêtes en putréfaction qui ne répondent qu’à un besoin : celui de se nourrir. Si le début de l’histoire fait étrangement penser à un épisode de la nouvelle série « Fringe » (qui m’avait scotchée), les aventures qui s’y déroulent sont bien différentes. Tout d’abord il ne s’agit pas d’une enquête médicale ou policière, Ephraïm ne passe pas son temps dans un laboratoire, il est sur le terrain avec sa collaboratrice Nora et assiste impuissant à des phénomènes étranges, inconnus et terrifiants.

     

    Les pages se tournent facilement, la lecture est rapide mais soutenue, on a l’impression de découvrir le scénario d’un film. On imagine avec aisance le décor, les personnages, leurs mouvements, leurs déplacements tout en évitant une description lourde et ennuyeuse. L’action prend toujours le dessus quels que soient le chapitre, l’époque. Plus on avance, plus on trouve des informations stupéfiantes et angoissantes, plus le suspense et la tension augmentent. Ils sont effrayés et nous aussi.

     

    Certaines scènes font d’ailleurs directement référence à des films d’horreur comme « L’armée des morts », « Shaun of the dead » ou « Alien ». Mais les vampires n’ont (je crois) jamais été traités de la sorte. Certes il y a « le maître » pour faire un petit clin d’œil à « Dracula » de Coppola, une force décuplée, des sens en éveil, une soif inéluctable mais pas de crocs bien affûtés - plutôt une façon originale et sanglante de boire le sang des humains et de les contaminer.

     

    Ephraïm et Nora auront bien besoin des conseils et de l’expérience de Setrakian, un prêteur sur gages, qui a déjà rencontré ces « strigoï » à l’époque où il était enfermé dans des camps nazis durant la seconde guerre mondiale. C’est lui qui nous invite à un voyage glacé dans le passé et les horreurs de l’humanité. Ses sources seront de la plus haute importance pour comprendre le phénomène et tenter de stopper sa propagation. Mais les mortels devront tous s’y mettre pour tuer ces vampires car ils contaminent hommes, femmes, enfants à grande vitesse. N’importe quelle arme est bonne pour rester en vie, fuir ou combattre, survivre ou mourir, ils y seront tous confrontés…


     

    A lire absolument ! J’attends les autres tomes avec une grande impatience.


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  • home1.jpegQue cette maison soit notre petit cocon

    Dans lequel on se sent bien en toute saison,

    Conservant la chaleur dans les hivers glacials

    Et la fraîcheur lors des canicules estivales.

     


    home2Que cette maison soit notre nid douillet,

    Des bras délicats qui aiment à nous bercer,

    Des draps soyeux dans lesquels on se prélasse,

    Des chants mélodieux éloignant les menaces.

     

    home3Que cette maison soit l’âtre de notre amour,

    Un feu étincelant illuminant nos jours,

    Des flammes ardentes qui nous plongent l’un en l’autre

    Et réchauffent tous les cœurs, y compris les nôtres.


    home4Que cette maison soit le toit de notre avenir,

    Qu’elle abrite notre passion sans jamais faiblir,

    Nous protégeant des pluies de larmes et des orages,

    Offrant sérénité, bonheur en héritage.

     

    home5bQue cette maison soit le fruit de nos deux corps,

    Le futur que l’on construit, notre doux trésor,

    Que l’on s’y épanouisse de mille feux,

    Avant d’y accueillir le reflet de nous deux.


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