-
Par satine.blog le 29 Novembre 2017 à 16:45
Le destin nous a permis de nous rencontrer,
Rapidement nous avons parlé, échangé,
Nos talents d’écriture nous ont rapprochés
Tant et si bien qu’aujourd’hui nous sommes scellés.
Mais voilà, nous n’étions ni libres, ni mariés,
Nous ignorions vraiment où nous mettions les pieds,
Nos couples battaient de l’aile, on s’égarait
Et plus on avançait, plus on s’en éloignait.
« Un avenir avec toi » devint mon adage,
Par tes yeux, je voyais un si doux paysage,
Mon amour pour toi me donna force et courage,
Grâce à lui, je réussis à tourner la page.
Maintenant je t’attends avec tant d’impatience
Que chaque jour loin de toi se fait violence,
Quand je t’imagine avec elle, ça m’offense,
Je me cogne, je me perds dans ce flou immense.
Plusieurs fois tu as eu l’occasion de partir,
Mais ses mots, vos enfants ont su te retenir,
Or, avec elle, tu ne vois plus d’avenir,
Pourras-tu finalement, un jour, me choisir ?
Tu dis souvent que tu seras à mes côtés,
Multiplies de tendres égards à mon sujet,
Te montres davantage attaché, dévoué ;
J’espère seulement ne pas me fourvoyer.
Face à ton hésitation, je t’ai prévenu :
Je n’attendrai pas indéfiniment non plus,
Je ne veux plus espérer et être déçue,
Je n’accepterai ni trahison, ni abus.
Ta paternité rend les choses difficiles
Je veux bien être compréhensive, docile ;
Prochainement tu devras dénouer les fils
Ou je trouverai une histoire plus facile.
Pour l’heure, mon cœur me dit que tu ne mens pas
Car tu as de plus en plus d’attentions pour moi,
Je rêve encore à un paradis avec toi,
Et je m’endors chaque nuit, au creux de tes bras.
votre commentaire -
Par satine.blog le 29 Novembre 2017 à 16:43
Troisième poème écrit pour une amie, il s’agit de la suite de l’article « viendras-tu » déjà publié dans le thème « amour ».
Si tu t’en vas loin de moi, il me restera
Les souvenirs d’une rencontre inespérée :
Nos deux âmes étaient égarées dans leur foyer,
On ne leur accordait pas assez d’intérêt,
Elles voulaient de la chaleur pour exister,
Un feu les réchauffa : ce fut moi, ce fut toi.
Si tu t’en vas loin de moi, il me restera
Nos premiers textes qui appelaient au secours :
Des e-mails anodins postés au jour le jour
Revêtirent soudain une voix de velours
Pour réclamer plus d’attention puis plus d’amour
Et c’est toute leur beauté qui nous rapprocha.
Si tu t’en vas loin de moi, il me restera
Nos étreintes impatientes riches de tendresse :
Nos mains se touchèrent tout en délicatesse
Puis se mirent à délivrer avec adresse
La douceur, le plaisir d’ineffables caresses
Que rien ni personne, à jamais, n’effacera.
Si tu t’en vas loin de moi, il me restera
La sensualité de notre relation :
Submergés par la fougue de notre passion,
Nos corps ne résistaient plus à la tentation,
Ils se ranimaient, ensemble, avec dévotion
Offrant une intensité que l’on n’oublie pas.
Si tu t’en vas loin de moi, il me restera
Cette douceur qui mettait mon corps en émoi,
Cet apaisement au moindre son de ta voix,
Ce retour à la vie au toucher de tes doigts,
Le velouté de tes lèvres posées sur moi,
Mais éternellement il me manquera…toi.
votre commentaire -
Par satine.blog le 29 Novembre 2017 à 16:43
Il est celui vers qui mon regard s’est tourné
Sans le vouloir, sans le savoir, sans le chercher ;
Mes yeux s’y sont attardés puis égarés
Pour le découvrir et ne plus le quitter.
Il est le reflet de mes pensées profondes
Qui se mire si bien au sein de mon monde ;
Mes mots sortent de sa bouche vagabonde,
Dans mon esprit germent ses idées fécondes.
Il est celui qui offre tant de douceur,
Que je découvre la tendresse avec candeur ;
Son sourire c’est une main sur mon cœur
Attisant l’espoir d’un éventuel bonheur.
Il est celui qui m’écoute patiemment
Et qui me comprend d’un regard innocent ;
Ses yeux posés sur mon corps me montrent ardemment
Une beauté que je ne percevais avant.
Il est le frisson qui s’immisce sous ma chair
Quand nos mains enfin unies se joignent, se serrent ;
Plus de panique ou d’angoisse, il me libère
Pour un temps que je sais d’avance éphémère.
Il est aussi l’origine d’une souffrance
Lorsque loin de ses mains, je suis en errance ;
Chacun de ses départs me flagelle en silence,
Le vide alors me submerge en abondance.
Il est cette solitude qui me dévore
Quand mon âme se heurte à l’ombre de son corps ;
Ce manque cruel me paralyse dès l’aurore
Et jusqu’au soir, s’abat sur moi comme un poids mort.
Il est ce doute immuable qui me parcourt,
M’assomme et m’affaiblit un peu plus chaque jour ;
Quand me feras-tu mal, mon amour, à ton tour ?
Je n’ai pas droit au bonheur, juste à ses contours.
votre commentaire -
Par satine.blog le 29 Novembre 2017 à 16:42
Ses mains sont un voile de soie
Glissant sur ma chair qui frissonne,
Douces, chaudes et délicates à la fois
En torrent de lave, elles me sillonnent.
Pour éprouver plus de plaisir,
Prolonger cet état de grâce,
Je cambre mon corps et ma peau s’étire
Sous cette tendresse, je me prélasse.
Tel le vent caressant les dunes,
Ses mains doucement me façonnent
De mes pêches fermes jusqu’à mes lunes
Elles s’égarent puis je m’abandonne.
Leur velouté me submerge,
Je me sens pousser des ailes,
Mes yeux se ferment, mon être s’immerge
Dans cette flamme qui m’ensorcelle.
Comme un papillon égaréJe ne vois plus que leur lumière
Et m’y livre même aveuglée
Au risque de brûler ma chair.
Mais il n’y a que du miel sucré
Que ses mains déposent sur ma peau
Lisses et subtilement satinées
Elles guérissent tous mes maux.
votre commentaire -
Par satine.blog le 29 Novembre 2017 à 16:41
Voici un petit poème que j'ai écrit d'Italie pour souhaiter un joyeux aniversaire à mon grand frère. J'en ai profité pour lui rappeler quelques souvenirs de notre enfance, cela l'a ému.
Désolée d’être absente pour tes 27 ans,Mais j’ai succombé à l’appel des beaux amants,
J’ai rejoint ce pays que je vénère tant
Et peut-être que j’y resterai plus longtemps…
Sur ce je te souhaite un joyeux anniversaire
Que rires et bonheur en ce jour te soient offerts,
Même si je ne suis pas là pour lever mon verre
Que cette année se dévoile heureuse et prospère.
Un poème sans émotion n’en est pas un :
Que peut-on dire de nos vingt ans en commun,
Il y a eu des hauts, des bas, bonheur et chagrin,
Nos souvenirs, je n’en ai oubliés aucun.
Il y a eu notre combat pour tes cheveux longs,
Notre union contre une sœur d’un autre horizon,
Notre période Iron Maiden, Bon Jovi, Scorpions,
Puis nos câlins, nos fous rires, c’était si bon.
Tes p’tit’ déprimes, je ne les comprenais pas,
Mais je les cerne mieux maintenant malgré moi.
Nos couteaux ne nous libèrent pas de la douleur,
Grâce à ta reine, tu as retrouvé le bonheur.
Heureuse que tu aies enfin trouvé l’amour
Et que des sourires tu offres plus souvent,
Je te sers contre moi, Burcinet d’amour
Et te souhaite plein de bonheur à chaque instant.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique