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                                        Le destin nous a permis de nous rencontrer,

    Rapidement nous avons parlé, échangé,

    Nos talents d’écriture nous ont rapprochés

    Tant et si bien qu’aujourd’hui nous sommes scellés.

     

    Mais voilà, nous n’étions ni libres, ni mariés,

    Nous ignorions vraiment où nous mettions les pieds,

    Nos couples battaient de l’aile, on s’égarait

    Et plus on avançait, plus on s’en éloignait.

     

    « Un avenir avec toi » devint mon adage,

    Par tes yeux, je voyais un si doux paysage,

    Mon amour pour toi me donna force et courage,

    Grâce à lui, je réussis à tourner la page.

     

    Maintenant je t’attends avec tant d’impatience

    Que chaque jour loin de toi se fait violence,

    Quand je t’imagine avec elle, ça m’offense,

    Je me cogne, je me perds dans ce flou immense.

     

    Plusieurs fois tu as eu l’occasion de partir,

    Mais ses mots, vos enfants ont su te retenir,

    Or, avec elle, tu ne vois plus d’avenir,

    Pourras-tu finalement, un jour, me choisir ?

     

    Tu dis souvent que tu seras à mes côtés,

           Multiplies de tendres égards à mon sujet,

    Te montres davantage attaché, dévoué ;

    J’espère seulement ne pas me fourvoyer.

     

    Face à ton hésitation, je t’ai prévenu :

    Je n’attendrai pas indéfiniment non plus,

    Je ne veux plus espérer et être déçue,

    Je n’accepterai ni trahison, ni abus.

     

    Ta paternité rend les choses difficiles

    Je veux bien être compréhensive, docile ;

    Prochainement tu devras dénouer les fils

    Ou je trouverai une histoire plus facile.

     

    Pour l’heure, mon cœur me dit que tu ne mens pas

    Car tu as de plus en plus d’attentions pour moi,

    Je rêve encore à un paradis avec toi,

    Et je m’endors chaque nuit, au creux de tes bras.


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  • Troisième poème écrit pour une amie, il s’agit de la suite de l’article « viendras-tu » déjà publié dans le thème « amour ».

     

    Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

    Les souvenirs d’une rencontre inespérée :

    Nos deux âmes étaient égarées dans leur foyer,

    On ne leur accordait pas assez d’intérêt,

    Elles voulaient de la chaleur pour exister,

    Un feu les réchauffa : ce fut moi, ce fut toi.

     

    Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

    Nos premiers textes qui appelaient au secours :

    Des e-mails anodins postés au jour le jour

    Revêtirent soudain une voix de velours

    Pour réclamer plus d’attention puis plus d’amour

    Et c’est toute leur beauté qui nous rapprocha.

     

    Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

    Nos étreintes impatientes riches de tendresse :

    Nos mains se touchèrent tout en délicatesse

    Puis se mirent à délivrer avec adresse

    La douceur, le plaisir d’ineffables caresses

    Que rien ni personne, à jamais, n’effacera.

     

    Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

    La sensualité de notre relation :

    Submergés par la fougue de notre passion,

    Nos corps ne résistaient plus à la tentation,

    Ils se ranimaient, ensemble, avec dévotion

    Offrant une intensité que l’on n’oublie pas.

     

    Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

    Cette douceur qui mettait mon corps en émoi,

    Cet apaisement au moindre son de ta voix,

    Ce retour à la vie au toucher de tes doigts,

    Le velouté de tes lèvres posées sur moi,

    Mais éternellement il me manquera…toi.


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  • Il est celui vers qui mon regard s’est tourné

     Sans le vouloir, sans le savoir, sans le chercher ;

    Mes yeux s’y sont attardés puis égarés

    Pour le découvrir et ne plus le quitter.

     

    Il est le reflet de mes pensées profondes

    Qui se mire si bien au sein de mon monde ;

    Mes mots sortent de sa bouche vagabonde,

    Dans mon esprit germent ses idées fécondes.

     

    Il est celui qui offre tant de douceur,

    Que je découvre la tendresse avec candeur ;

    Son sourire c’est une main sur mon cœur

    Attisant l’espoir d’un éventuel bonheur.

     

    Il est celui qui m’écoute patiemment

    Et qui me comprend d’un regard  innocent ;

    Ses yeux posés sur mon corps me montrent ardemment

    Une beauté que je ne percevais avant.

     

    Il est le frisson qui s’immisce sous ma chair

    Quand nos mains enfin unies se joignent, se serrent ;

    Plus de panique ou d’angoisse, il me libère

    Pour un temps que je sais d’avance éphémère.

     

    Il est aussi l’origine d’une souffrance

    Lorsque loin de ses mains, je suis en errance ;

    Chacun de ses départs me flagelle en silence,

    Le vide alors me submerge en abondance.

     

    Il est cette solitude qui me dévore

    Quand mon âme se heurte à l’ombre de son corps ;

    Ce manque cruel me paralyse dès l’aurore

    Et jusqu’au soir, s’abat sur moi comme un poids mort.

     

    Il est ce doute immuable qui me parcourt,

    M’assomme et m’affaiblit un peu plus chaque jour ;

    Quand me feras-tu mal, mon amour, à ton tour ?

    Je n’ai pas droit au bonheur, juste à ses contours.


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  • Ses mains sont un voile de soie

    Glissant sur ma chair qui frissonne,

    Douces, chaudes et délicates à la fois

    En torrent de lave, elles me sillonnent.

    Pour éprouver plus de plaisir,

    Prolonger cet état de grâce,

    Je cambre mon corps et ma peau s’étire

    Sous cette tendresse, je me prélasse.

     

    Tel le  vent caressant les dunes,

    Ses mains doucement me façonnent

    De mes pêches fermes jusqu’à mes lunes

    Elles s’égarent puis je m’abandonne.

    Leur velouté me submerge,

    Je me sens pousser des ailes,

    Mes yeux se ferment, mon être s’immerge

    Dans cette flamme  qui m’ensorcelle.

     




    Comme un papillon égaré

    Je ne vois plus que leur lumière

    Et m’y livre même aveuglée

    Au risque de brûler ma chair.

     

    Mais il n’y a que du miel sucré

    Que ses mains déposent sur ma peau

    Lisses et subtilement satinées

    Elles guérissent tous mes maux.


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  • Voici un petit poème que j'ai écrit d'Italie pour souhaiter un joyeux aniversaire à mon grand frèreJ'en ai profité pour lui rappeler quelques souvenirs de notre enfance, cela l'a ému.



    Désolée d’être absente pour tes 27 ans,

    Mais j’ai succombé à l’appel des beaux amants,

    J’ai rejoint ce pays que je vénère tant

    Et peut-être que j’y resterai plus longtemps…

     

    Sur ce je te souhaite un joyeux anniversaire

    Que rires et bonheur en ce jour te soient offerts,

    Même si je ne suis pas là pour lever mon verre

    Que cette année se dévoile heureuse et prospère.

     

    Un poème sans émotion n’en est pas un :

    Que peut-on dire de nos vingt ans en commun,

    Il y a eu des hauts, des bas, bonheur et chagrin,

    Nos souvenirs, je n’en ai oubliés aucun.

    Il y a eu notre combat pour tes cheveux longs,

    Notre union contre une sœur d’un autre horizon,

    Notre période Iron Maiden, Bon Jovi, Scorpions,

    Puis nos câlins, nos fous rires, c’était si bon.

    Tes p’tit’ déprimes,  je ne les comprenais pas,

    Mais je les cerne mieux maintenant malgré moi.

    Nos couteaux ne nous libèrent pas de la douleur,

    Grâce à ta reine, tu as retrouvé le bonheur.

     

    Heureuse que tu aies enfin trouvé l’amour

    Et que des sourires tu offres plus souvent,

    Je te sers contre moi, Burcinet d’amour

    Et te souhaite plein de bonheur à chaque instant.


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