• Caresses (écrit à 28 ans)

    Ses mains sont un voile de soie

    Glissant sur ma chair qui frissonne,

    Douces, chaudes et délicates à la fois

    En torrent de lave, elles me sillonnent.

    Pour éprouver plus de plaisir,

    Prolonger cet état de grâce,

    Je cambre mon corps et ma peau s’étire

    Sous cette tendresse, je me prélasse.

     

    Tel le  vent caressant les dunes,

    Ses mains doucement me façonnent

    De mes pêches fermes jusqu’à mes lunes

    Elles s’égarent puis je m’abandonne.

    Leur velouté me submerge,

    Je me sens pousser des ailes,

    Mes yeux se ferment, mon être s’immerge

    Dans cette flamme  qui m’ensorcelle.

     




    Comme un papillon égaré

    Je ne vois plus que leur lumière

    Et m’y livre même aveuglée

    Au risque de brûler ma chair.

     

    Mais il n’y a que du miel sucré

    Que ses mains déposent sur ma peau

    Lisses et subtilement satinées

    Elles guérissent tous mes maux.

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