Toi qui vas, qui viens
Et qui n’as aucun chemin.
Toi qui n’as pas de destin
Et qui n’es que chagrin.
Pourquoi nous fais-tu tant de mal ?
Nous ne cherchons que l’être idéal.
A cela il n’y a aucune morale
Et tu n’es qu’ombres pâles.
Tu brises nos cœurs,
Qui ont juste besoin de chaleur ;
Tu te sers de nos malheurs,
Pour assouvir ton bonheur.
Tout d’abord tu es bon,
Puis tu changes de ton,
Tu n’es plus ange mais démon
Et tu ris de nos lamentations.
Tu te désaltères de nos larmes,
Tu détruis nos pauvres âmes ;
Face à toi, nous sommes sans arme,
Toi qui n’a plus de charme.
Tu nous berneras plus d’une fois
Car nous avons besoin de toi ;
Il nous faut garder la foi,
Un jour, peut-être, tu resteras.
Mais quand, aujourd’hui, demain,
La semaine ou le mois prochain ?
Je t’attendrai du soir au matin
Car sans toi je ne suis rien.