• Dix semaines (écrit à 28 ans)

    Poème écrit à la demande d’une amie qui souhaitait mettre son histoire en vers. Elle me donna les informations nécessaires sur sa rencontre avec cet homme déjà pris qui lui plaisait, ses sentiments, ses impressions, ce qui la faisait craquer chez lui, ses goûts… J’ai relevé le défi pour lui faire plaisir et je lui ai proposé une ébauche. Après quelques corrections en sa compagnie, sont nés ce texte puis un autre qui suivra.
    Ce fut pour moi une expérience enrichissante, plus difficile certes puisque ces sentiments n’étaient pas les miens. L’emploi du « je » et tous les détails dont elle m’a fait part m’ont aidée à entrer dans cette histoire. L’essentiel c’est qu’il ait plu à mon amie et qu’elle vous permette de le lire. Alors bonne lecture.
     
     
    Improbable rencontre en ce mois de mars,
    Au fond d’un couloir, au détour d’une classe,
    Un homme a détruit cet océan de glace
    Qui réduisait mon âme en poussières éparses.
     
    Moi qui flottais dans les abîmes profondes
    Où rôdent les cauchemars les plus immondes,
    Je fus attirée par ta voix si féconde
    Que je succombais en douceur à ton monde.
     
    Rien de mal à faire plus ample connaissance
    Et à baisser les barrières de la méfiance ;
    Mais un jour, un regard bouleversa mes sens,
    Un sourire mit à nu toutes mes croyances.
     
    Plus le temps passait, plus je buvais à tes lèvres,
    Tu fus mon Lancelot et moi dame Guenièvre,
    Je ne pouvais plus résister à cette fièvre,
    Tu étais devenu l’air si cher à ma plèvre.
     
    Mes artères se dilatèrent avec ardeur
    Pour permettre à ton sang de relancer mon cœur,
    Tu donnas tant de chaleur à mon intérieur
    Que je me laissais consumer avec bonheur.
     
    Chacun de tes mots me faisait voyager
    Et tes sourires au plus profond m’enivraient,
    Tes mains sur mon corps, qu’est-ce que j’en rêvais,
    Je me damnerai pour être à tes côtés.
     
    Il y a cette autre que je ne connais,
    Que te donne-t-elle que je n’offrirais ?
    Qu’est-elle que je ne serais jamais ?
    Qu’a-t-elle que je ne saurais t’apporter ?
     
    Le combat est rude, il me faut abandonner,
    Mais je n’oublierai jamais ces instants passés.
    J’ai touché un jour, un bonheur inespéré,
    C’était une chance que je dois concéder.
     
    En moi, il y aura toujours pour toi une place
    Que je chérirai malgré les heures qui passent,
    Alors si jamais ta raison fait volte-face,
    Souviens-toi de ces moments intenses et vivaces.
     
    N’oublie pas qu’une blondinette t’attend,
    Qu’elle affronterait tout courant, tout tourment
    Pour être ta compagne à travers les temps
    Et te rendre heureux au plus haut firmament.
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