• Défi : les homophones

    Voici ma participation au défi n°34 proposé par abeilles50 ayant pour thème les homophones.

    Ca fait réviser son orthographe, sa grammaire et même sa conjugaison….

     

     

    Je suis d’accord pour ce jeu, il n’est pas nécessaire que je signe un accord avec mon nom ou que je trace une croix. Non, ils n’ont pas besoin que je fasse le signe de croix face à une glace. D’ailleurs, je n’aime pas ça, la glace, c’est trop froid et je n’apprécie non plus les gens froids, j’en ai marre. Je préfère qu’ils soient droits, dormant dans des draps de soie, souriant de leurs dents blanches, pas besoin d’en faire tout un plat, c’est leur droit. Et s’ils veulent aller tout droit plutôt qu’à gauche ou à droite, il n’y a pas de souci.

     

    Les soucis ne forment pas de bouquet, leur forme ne convient pas. Par contre, contre vents et marées, je vous prends à part, car je voue un véritable culte aux vins et à leurs bouquets. J’en vends vingt, cent, même plus, sans me vanter. Le nombre exact, on s’en moque après tout, ce qui compte, c’est d’avoir un bon compte en banque, des avoirs, des vivres pour vivre comme dans les contes de fées à deux balles,l’on se fait la cour dans des bals toujours trop longs et où l’on s’aime. Qui sème le vent, récolte la tempête, ce sont des faits avérés.

     

    C’est fini le tempstant de choses se passaient à merveille, c’est du passé. Je t’en prie, crois-moi, cela fait des mois que je tends l’oreille et rien ne change. Des corps vides travaillent dans des champs au son des cors et des chants. Pas besoin de prendre des notes, les notes sont justes. Ils font leur travail, même si leur peau fond au soleil qu’elle que soit l’heure, pas de pot, ils sont courageux ! Ils récoltent sur cette île, je ne suis pas sûre, sept céréales dont du son et du mil. Puis ils font don de leur récolte à des œuvres caritatives pour nourrir mille pauvres. Dans le mille !

     

    Ma tante vit sous une tente depuis le début de sa vie. Elle est pauvre, ça se voit, elle n’a pas choisi la bonne voie. Bien que sa voix soit douce et qu’elle n’ait pas de sou, elle livre des livres qui pèsent une bonne livre avec son mâtin, tôt le matin. Elle n’a pas tort, même si sous le poids, son dos se tord, ben oui ce ne sont pas des petits pois. Son chien ne porte pas de mors, il ne mord pas et si jamais il le faisait, il prendrait la porte ou serait mort. Elle lit parfois ces livres dans son lit où elle boit la lie d’une bouteille bon marché. Au marché ou dans les bois, elle lie connaissance avec des jeunes qui aiment marcher ou sentir l’odeur du bois jeune. Ils échangent ainsi leurs connaissances de bouche en bouche et ça lui en bouche un coin. Les coings, elle les jette dans les bouches d’égout avec dégoût, ça ne lui a jamais plu. Quant il a plu, elle n’aime plus sortir car ses collants sont mouillés et ils deviennent collants ou ses bas descendent trop bas à cause del’eau. Elle ne cause plus, elle a eu son lot de péripéties. Elle ôte ses vêtements, se sèche puis met une robe qu’elle sait sèche mais elle appartient à son hôte alors elle passe mes habits qui l’habillent ces jours-ci. C’est dingue comme mes biens lui vont si bien !

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